Le Temple de Puning (puníng sì ), ou Temple de la Paix Universelle, qui se trouve à Chengde, province du Hebei, Chine (parfois appelé Temple du Grand Bouddha) est un grand temple Bouddhiste de la Dynastie Qing construit en 1755, pendant le règne de l'empereur Qianlong (1735-1796 AD).
Il est voisin de la Résidence de montagne de Chengde, et du célèbre Temple de Putuo Zongcheng ( petit Potala). C'est l'un des Huit Temples extérieurs de Chengde.
Tout comme le Temple Putuo Zongcheng fut construit à l'image du Palais du Potala, au Tibet, le temple de Puning est à l'image du Monastère de Samye, un site Lamaiste du Tibet.
L'un des nombreux encensoirs du temple Puning Si. Lieu d'offrandes et de prières, c'est ici que les bouddhistes viennent allumer des bâtonnets d'encens, dont la lumière et le parfum guident les dieux vers l'homme en prière, en attente de bienfaits ou de bénédiction divine.
Depuis le seizième siècle, sous la Dynastie Ming, les Zonggars du Nord-Est de la Chine étaient en guerre civile. L'empereur Qianlong envoya une armée à Yili, pour réprimer leur rébellion contre la dynastie des Qing. Pour commémorer cette victoire, l'empereur fit construire le Temple de la Paix Universelle, symbole de sa volonté de maintenir la paix entre ethnies, et la stabilité des provinces du Nord Est.
Le Temple de Puning abrite la plus grand statue au monde d'un Bodhisattva en bois (22,28 metres de haut et 110 tonnes). Aussi, le Temple de Puning est souvent surnommé "Temple du Grand Bouddha"
Le temple de Puning est célèbre pour la grande statue en bois d'un bodhisattva qui se trouve dans sa salle principale. Elle présente mille yeux, et mille bras, de tailles variées. La statue elle même est faite de bois de cinq essences pin, cyprès, orme, sapin et tilleul.
Le Temple de Puning est souvent surnommé "Temple du Grand Bouddha". On peut y voir, outre les temples, divers pavillons, une tour du tambour et une tour de la cloche
Sur la terrasse à proximité du Temple du Grand Bouddha, un groupe de musiciens joue sur des instruments traditionnels chinois.
Les instruments de musique chinois remontent à des temps forts anciens. Les résultats des fouilles archéologiques montrent que de nombreux instruments de musique firent leur apparition il y a au moins 2 000 ans.
Le sheng (orgue à bouche) est un instrument composé d'un certain nombre de petits tuyaux en bambou, munis d'une anche en cuivre à leur extrémité inférieure, et plantés dans une sorte de bol fait en calebasse, en bois ou en cuivre; il est muni d'une embouchure par laquelle on souffle, tandis que les doigts des deux mains ouvrent ou ferment les trous percés dans les tuyaux. La vibration de l'anche et la résonance du tuyau donnent les sons.
Le xiao actuel est un instrument à vent en bambou, percé à l'extrémité supérieure d'un trou de soufflage, et de 5 trous avant et d'un trou arrière que les doigts ouvrent ou ferment. Il donne un timbre doux et un peu lugubre.
Petit tambourin.
Toutes sortes de tambours ont été mis au jour dans le tombeau du marquis Yi des Zeng (enterré en 433 av. J.-C. ), au district de Suixian, province du Hubei.
Le yunluo est un instrument de musique à percussion, formé par un groupe de petits gongs dont la sonorité est déterminée par l'épaisseur de la paroi de cuivre. Ils sont montés sur un châssis de bois dans l'ordre de la hauteur du son. Chaque gong a un manche en bas, et, aux trois autres côtés, est attaché au châssis par une ficelle. L'exécutant frappe par deux baguettes le gong ainsi suspendu. Le yunluo modernisé est composé d'un plus grand nombre de petits gongs et est monté sur une châssis réformé. Il a un diapason plus large et la technique de l'exécution est plus variée.
Depuis 1994, la Résidence de montagne de Chengde et les Huit Temples Extérieurs (dont le temple de Puning) font partie de la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Les masques:
Dans l'antiquité où la nature était impénétrable à l'entendement humain, face aux calamités naturelles, aux maladies et à la peste, les ancêtres chinois étaient dans la plus complète perplexité et même pris de panique. Croyant aux démons et à leur action maléfique, ils organisaient des cérémonies d'exorcisation. Lors de telle cérémonie, les gens portaient des maques aux figures hideuses, féroces et terrifiantes afin d'intimider et de chasser des démons.
Sous la dynastie des Song (960-1279), l'influence des opéras locaux transforma la cérémonie d'exorcisation dans son contenu et dans sa forme. Elle devint une sorte de divertissement. Le rôle de Fang Xiangshi est celui des 12 animaux divinisés furent remplacés par un général, un dieu gardien de la porte, le diable Zhong Kui, et d'autres personnages de légendes populaires.
Depuis des millénaires, les masques sont l'expression des us et coutumes et des croyances des chinois, ils ont une haute valeur artistique et digne sujet d'étude.
La forme d'expression évolua de la danse vers le théâtre. Le bouddhisme, le taoïsme et le confucianisme devinrent aussi des objets de culte dans ces cérémonies. Les images des masques furent remplacées progressivement par les images des personnages.
Il existe une grande variété de masques, ceux destinés à la pratique de l'exorcisme, ceux destinés aux opéras locaux et ceux que l'on suspend. Selon leurs usages, les masques se divisent en deux catégories : masques destinés à certaines cérémonies ou certaines opéras locaux, et masques suspendus aux portes ou aux fenêtres, qui ont une fonction d'exorcisation ou ornementale.
Autrefois, les maques étaient fabriqués en or, en jade, en ivoire, en bronze ou en fer, plus tard, ces matériaux lourds et précieux ont été remplacés progressivement par des matériaux plus légers et meilleurs marché, tels que le bois, l'écorce d'arbre, le carton ou l'argile.
L'éventail est un accessoire de mode et de confort dont la principale utilité consiste à créer un léger courant d'air frais, en ventilant. Son usage est attesté dès l'Antiquité.
Les éventails pliés sont les plus répandus. Comme les éventails brisés, ils trouvent leur origine en Chine;
En Chine, les premiers éventails étaient rigides et en plumes (d'ailleurs le caractère chinois désignant l'éventail se compose de la clé de la "porte" sur le caractère signifiant "plumes")
Les plus grands peintres chinois ou japonais l'ont utilisé comme support pour leurs oeuvres. Objet indissociable les rites traditionnels de la Chine et du Japon.
Aussi utilisé comme arme dans certains arts martiaux chinois. Il est ainsi présent dans le Tai-chi-chuan, ou dans la danse traditionnelle chinoise.
A notre retour du temple, nous visitons un petit musée sur le papier découpé.
En Chine, l’histoire des silhouettes découpées se perd dans la nuit des temps.
D’abord découpés dans du cuir ou des feuilles d’argent, ce type d’ornementations a été retrouvé dans des tombes datant des Royaumes Combattants (de 476 à 221 avant notre ère). Dès cette époque, l’objet découpé adopte les règles de la géométrie et joue sur des symétries inventives.
Mais il faudra attendre l’invention du papier et la dynastie des Han (-206 à 25) pour voir cet artisanat
fleurir (en chinois, la dénomination poétique pour papiers-découpés est “fleurs de fenêtres”) et atteindre le niveau de popularité qu’on lui connaît aujourd’hui.
Réservé aux femmes et jeunes filles en tant qu'art domestique au même titre que la cuisine ou la broderie, il est élevé au rang d'art lorsque quelques artisans, essentiellement masculins, s'y adonnent.
Pourtant, dès que, de pratique aristocratique, il s'est mué en art populaire, les développements n'ont pas manqué....
D'abord signe de pratique rituelle, avec ses signes porte-bonheur collés sur les fenêtres à l'occasion des fêtes, il est rapidement devenu synonyme de cadeau, puis objet usuel servant comme motif pour broderies ou instrument industriel en poterie, pour finir, dans certains cas, comme véritable oeuvre d'art.
Mais pour tous les Chinois, il reste porte-bonheur...
Le papier peut être uni ou multicolore ; différentes sortes de papier peuvent être utilisés. Les plus doués peuvent même couper différents motifs sans arrêter leurs ciseaux
Il existe deux techniques : l'une avec ciseaux, l'autre avec couteau. Dans la première, plusieurs morceaux de papier, jusqu'à huit, sont assemblés. Le motif est ensuite découpé avec des ciseaux pointus. La découpe au couteau consiste à placer plusieurs couches de papier sur une base délicate formée de cire et de cendre.
L'artiste découpe ensuite le motif dans le papier avec un couteau pointu habituellement tenu à la verticale. L'avantage de cette technique est le nombre considérable de découpages qui peut être fait en une seule opération.
Les motifs en sont des animaux, des fleurs, ou d'autres formes découpées aux ciseaux ou avec un couteau. Les papiers-découpés chinois servant essentiellement à l'ornementation des portes ou des fenêtres, ils sont aussi appelés fleurs de fenêtres ou silhouettes découpées.
Autres présentations: Argentine, Chine, Portugal ect. ---> sur:
http://yethidom.pagesperso-orange.fr/NotreVoyage.htm