Les Gorges du Saut du Tigre sont un canyon sur le fleuve Yangzi, le Yang-Tsé-Kiang, 6 300 km, le plus long fleuve d'Asie, (connu dans cette région sous le nom de Jīnshā Jiāng), situé à 60 km au nord de la ville de Lijiang, dans la province chinoise du Yunnan.
D'environ 16 km de long, les gorges livrent passage au fleuve entre les deux sommets du Yulong Xue Shan (5 596 m) et du Haba Xue Shan (5 396 m), en une série de rapides encadrés par des escarpements abrupts de 2 000 m de hauteur, et prétendent au titre du canyon de rivière le plus profond au monde. Leur nom se réfère à la légende qui raconte que, pour échapper à un chasseur, un tigre sauta par dessus le canyon en son point le plus étroit (tout de même large de 25 à 30 m).
Après quelques km, notre bus arrive à un col ( 2600 m ) d'où nous pouvons apercevoir le Yang-Tsé-Kiang.
Le Yangzi Jiang ou Chang Jiang ou Yang-tseu-Kiang ou Yang-tsé-Kiang (en chinois pinyin : Yángzǐ Jiāng ; EFEO : Yang-tseu-Kiang ; autre transcription : Yangtsé) ( le « long fleuve »), autrefois fleuve Bleu, est le plus long fleuve d'Asie (6 300 km).
Le Yang-Tsé-Kiang charrie, à son embouchure, plus d'un milliard de tonnes de sédiments.
Son delta avance dans la mer d'une vingtaine de mètre par an.
À sa naissance, il est appelé le fleuve Tuotuo, et dès les premiers affluents au-dessous de 5 000 m d'altitude, il est appelé fleuve Jinsha ou « sables dorés » et coule à vive allure vers le sud en délimitant une frontière naturelle entre le Tibet et la province chinoise du Sichuan ; son cours est alors parallèle à ceux des fleuves Mékong et Salouen ; c'est dans cette région qu'il parcourt les gorges du Saut du tigre, canyon de plus de 2 000 m de profondeur.
Maison en construction
Les maisons traditionnelles sont-elles aussi tout à fait stupéfiantes puisque les constructions doivent respecter cinq points canoniques : ni fondations, ni échafaudage, ni liens, ni clous, ni mortier…
La sculpture est un art assez développé. Les artisans sont ainsi réputés pour leur sculpture sur bois, en particulier pour la fabrication des volets qui portent des motifs sculptés et qui servent de porte aux pièces intérieures d'une maison
le Yin et le Yang
L'emblème du yin-yang se représente par un cercle divisé en deux parties égales par une ligne sinueuse à la forme d'un S; une partie est noire (yin), l'autre est blanche (yang). La dépendance réciproque des deux moitiés est démontrée par le principe yin qui contient du yang en lui (un point blanc) et le principe yang qui contient du yin en lui (un point noir). Le contour de chaque moitié est égal au périmètre de la figure.
De ce fait elles engendrent les 5 éléments constitutifs de la réalité matérielle: la terre, le feu, l'eau, le métal et le bois.
La charpente est sommaire, mais solide.
Elle est prévue pour supporter le poids de la neige en hiver
Sous les combles, on remise les récoltes à sécher.
La maison tibétaine traditionnelle est assez grande, en particulier en dehors des villes. Elle est cernée d'un large mur d'enceinte, autour d'une cour, et se partage en deux niveaux. Le rez-de-chaussée abrite le bétail et on y stocke les outils agricoles ainsi que le bois de chauffage.
Sur la terrasse sèche le linge.
Les murs des maisons sont le plus souvent blanc, car le blanc est considéré comme une couleur sacrée pour les Tibétains, dont les ancêtres vénéraient les pierres blanches.
On range les ustensiles de cuisine en cuivre et autres objets utilitaires dans des vaisseliers au bois ciselé. Autour s'organisent cinq ou six pièces plus petites : garde-manger, chambres à coucher.
La fumée passe par le fumoir ( grille au-dessus du poêle) avant d'atteindre le plafond de la pièce où un large trou guide celle-ci dans les combles du toit.
La pièce centrale, là où se trouve le poêle, de dimensions imposantes, est lambrissée de planches de bois. Un pilier massif soutient un toit élevé. Sous les combles, on a remisé les récoltes à sécher.
Les habitants d'origine sont les populations Naxi, qui vivent dans quelques petits hameaux de place en place le long des gorges. Leurs moyens de subsistance principaux sont la production de céréales et les randonneurs étrangers.
Les gorges ne sont pas considérées comme navigables. Au début des années 1980, quatre téméraires en tentèrent la descente en rafting, mais personne ne les revit jamais. La première descente réussie connue, qui date de 1986, a été effectuée par l'expédition qui a descendu le Yangzi dans sa totalité, depuis sa plus haute source au lac de glacier Gelandandong, jusqu'à son delta sur la mer de Chine orientale.
Il est possible de longer la totalité des gorges à pied. Le sentier de randonnée, à mi-pente, va de la ville de Quiaotou à Daju. Il est bien entretenu, et les Naxi l'utilisent dans leur vie de tous les jours. Il permet de découvrir une variété stupéfiante de micro-écosystèmes, de nombreuses chutes d'eau, et des vues magnifiques sur les gorges. Les hébergements pour randonneurs que l'on trouve régulièrement le long du sentier étant généralement mal chauffés, et les conditions météorologiques imprévisibles en haute montagne, il est fortement conseillé de n'effectuer cette randonnée qu'en dehors de la saison des pluies.
La route construite à plus basse altitude est fréquemment obstruée par des glissements de terrain, et certaines portions sont parfois immergées sous les eaux du fleuve. À l'endroit où le sentier de randonnée rejoint cette route, il est possible de descendre jusqu'au bord de l'eau, à proximité du Rocher du Saut du tigre, d'où le tigre de la légende aurait sauté de l'autre côté du fleuve. Des cristaux naturels sont extraits de divers sites à l'intérieur et aux environs des gorges.
Son débit moyen de 30.000 m3 par seconde (qui peut atteindre 80.000 m3 /s) le place en troisième position au niveau mondial (après l'Amazone et le Congo). Les navires de haute mer peuvent le remonter jusqu'à Wuhan à 945 km de son embouchure (où se situe Shanghai)
Il prend sa source au Tibet, à plus de 6 600 mètres, dans les monts Tanggula, dans un paysage extrême de glaciers et de terres enneigées, parsemé de moraines, balayé par des vents violents et dépourvu de toute végétation. Il est appelé en tibétain Dri chu (Wylie 'bri chu, lit. « fleuve de la femelle du yack »).
En 1999, nous sommes passés par l'autre rive. Le site est bien aménagé et des escaliers de 400 marches en bois conduisent tout au fond du canyon. Évidemment, toutes les marches descendues doivent être remontées!
la vieille ville de Lijiang est très touristique, toutes les maisons sont de boutiques de souvenirs (the pu-er, écharpes, jades, bijoux 99% argent...) La vieille ville n'est pas très étendue mais elle est en train de s'agrandir avec des maisons qui ont l'air anciennes mais sont encore vides et neuves pour accueillir de nouveaux commerces!