Tous les ans, j'essaye de proposer à des amis, une sortie pour partir à la découverte d'un coin de nature, herboriser et faire des photos.
Sans Alain, tout celà n'irait pas bien loin. Merci.
Pedicularis foliosa... je ne sais pas si on peut dire que c'est une belle fleur, mais en tout cas, l'épi est spectaculaire.
J'ai essayé de jouer avec la lumière pour donner du relief.
Un rayon de soleil... vite, essayons d'en profiter pour donner un peu de peps à ces fleurs.
Une Bartsie... une plante hemiparasite, protégée dans certains départements.
Pas évidente à prendre. C'est une grappe de fleurs graciles, avec un immense éperon et un ovaire très long.
J'ai essayé de rendre compte de la délicatesse de l'ensemble.
Une plante de sous-bois et une lumière très dure.
Une vue non recadrée avec une envie de garder le mystère de cette plante... des fleurs délicates, et des fruits étonnants (séchés, on appelle ça la monnaie du pape)
Une jeune collègue qui s'est quand même levée très tôt pour venir. En échange, je lui ai prêté un D70 et mon précieux (le 60 micro Nikkor).
Apprentissage difficile.
J'aimais bien la lumière ambiante... mais si j'ai fait deux photos, aucune des deux n'est piquée. Je vote pour un soucis de mise au point (saleté de viseur)
Je disais, apprentissage difficile... bah oui, avec le 60 macro, je ne laisse pas faire l'autofocus, et puis avec un reflex, il faut savoir gérer la profondeur de champ.
Qui a dit que les vosgiennes étaient vaches ?
En contrebas de notre chemin, quelques vaches locales, avec leur robe caractéristique.
A l'origine, elles sont noires et quand elles rentrent à l'étable, le paysan leur caresse le dos avec un rouleau à peinture (blanche)
Drôles de moeurs.
Je n'ai pas tout compris...
Nous avons vu quelques spécimens en contrebas depuis le chemin.
J'ai donc chaussé le 300 mm puis je suis descendu à leur niveau en contournant une crête. Bien sûr, ils ont quitté tranquillement leur place (ouf) mais celui-ci a commencé à venir vers moi.
Si jeune et déjà presbyte.
Et voilà, il a fini par vraiment s'approcher. Dommage, il y avait des herbes juste devant moi.
(bon, il n'est pas bigleux mais il allait rejoindre les copains et la configuration de la pente obligeait un peu de passer pas trop loin de moi)
Cette fois-ci, je l'ai vu alors qu'il était juste en-dessous du chemin.
Si ça se trouve, il aurait continué à brouter si je ne l'avais pas signalé aux autres.
Sept photos prises à main levée avec des soucis sur l'horizon.
A ma décharge, il y avait beaucoup de vent et j'étais sur une plateforme pas super confortable.
Jean-Claude dans l'espoir d'aller photographier une Digitale jaune.
Non, tant pis... trop pentu.
Il n'empêche que je trouve qu'il a fière allure le doyen de notre petite harde.